L’institut Buhara a été fondé le 26 juin 2006 en tant qu’association sous le nom d’Institut Buhara de France. L’institut poursuit son existence en vertu des articles 21-79 et des lois de 1924 du Code Civil local régissant les associations en Alsace-Moselle. L’objectif principal de notre institution est de mener à bien le processus d’éducation religieuse de 4 ans.
L’institut est légalement une association religieuse (cultuelle) autorisée à mener des études scientifiques (séminaires, conférences) ainsi que des activités éducatives. Au départ, l’Institut était lié à la Fédération Française Naqchibendi, qui deviendra plus tard la Fédération Européenne Naqchibendi. Le 7 janvier 2008, le nom « Privé » a été ajouté à la dénomination qui donnera alors « Institut Privé Buhara de France ».
Notre établissement se compose d’un bâtiment principal et de deux bâtiments supplémentaires reliés au premier qui appartiennent à la Fédération Européenne Naqchibendi. Néanmoins sa construction a été organisée par la société « SCI Développement ».
Vous pouvez consulter les informations ci-dessous pour en savoir plus sur la situation géographique et l’histoire de notre Institut de Buhara, et pour en découvrir davantage, regardez la vidéo ci-dessous.
L’institut est situé dans le bâtiment qui fut à une époque l’un des plus prestigieux de la région. Il est installé dans le village de La Trouche, qui est rattaché à la ville de Raon l’Etape. Son terrain appartient à 2 territoires différents. La zone où se trouvent le jardin et le lac appartient à l’unité administrative des Vosges, et la partie où se situe le bâtiment dépend du département de Meurthe et Moselle. Par conséquent, c’est sans doute la seule zone qui est confrontée aux compétences administratives de 2 départements distincts.
Le terrain de l’Institut a changé auparavant beaucoup de propriétaires. Il a été construit en 1748 pour servir de chapelle d’été au Baron de Turckheim, et le terrain qui s’y rattache était relié au cadastre du Diocèse de Trèves. Le bâtiment, utilisé par l’armée française pendant la Première Guerre mondiale, fut vendu en 1932 à l’Hospice de Lunéville (groupe religieux), malgré les tentatives d’achat d’un ministre malien, ou encore des Allemands et des Suisses.
Le bâtiment et le terrain ont été achetés pour servir sites de campement des orphelins. En outre, jusqu’en 1942, il a été utilisé comme établissement d’hébergement au nom du service obligatoire de Meurthe et Moselle. Cette situation s’est poursuivie jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. Lorsque les Allemands l’ont prise, le terrain et le bâtiment ont servi de quartier général au commandement régional allemand. Le bâtiment, dévasté par les bombardements français pendant la guerre, a été rénové par le groupe Hospice de Lunéville et plus tard, l’a vendu en 1961. Après un certain temps, cette communauté a également mis fin à son activité pour une cause inconnue. Résultat, cet espace deviendra inactif.
C’est en 2002, avec l’achat par la Fédération Française Naqchibendi, que ce château, « la Censé de Cœur », symbole de l’histoire sociale de la région, a été réanimé. Après une année d’attente pour l’obtention du permis, la Fédération a organisé les travaux de rénovation et de construction qui seront effectués par ses adhérents. Or, cette fois ci, l’édifice ne sera pas un château mais sera utilisé pour servir un but précieux.
Après l’achat, l’accord pour la rénovation a été obtenu au bout d’1 an et demi d’attente. Initié par la Fédération, les travaux ont été achevés à la fin de l’année 2005 grâce aux efforts des musulmans en Europe. L’aspect extérieur sera conservé pratiquement à l’identique. En revanche, l’intérieur a été entièrement réalisé en conformité avec la tradition d’art turco-islamique. Ainsi, l’harmonie Est-Ouest dans l’architecture a été effectuée.
L’Institut Buhara a la spécificité d’être le premier établissement en Europe à former des hommes religieux dans la lignée du soufisme. Suite à l’autorisation de pouvoir enseigner, l’Institut a été inauguré le 15 décembre 2006 et a officiellement débuté ses cours le 22 février 2007. L’Institut opère dans une zone de 1130 ares et a une superficie totale fermée de 2200 m2. D’autres zones sont constituées de lac artificiel, de forêt, de jardin et de parc.
Débutant avec 32 étudiants et 5 enseignants, l’Institut Buhara possède en 2018, avec sa classe préparatoire, 80 étudiants, 8 enseignants, 6 autres employés, ainsi qu’un directeur. En élargissant son effectif, l’Institut poursuit sa contribution à l’éducation religieuse en France.
L’association privée Buhara de France est composée de 58 membres actifs et est administrée par un conseil d’administration composé de 15 personnes. En outre, 5 personnes choisis du conseil d’administration constituant le comité exécutif, un directeur de l’éducation et un groupe de consultants gèrent activement l’Institut Buhara.
Président: Servet Demir
Président adjoint: Ahmet Koç
Secrétaire: Gazi Ceylan
Conseillers : Fatih Şen
Directeur : Mustafa Aydoğan
Matières fondamentales
Assistant: Abdurrahman Kubilay Tanrıseven
Equipe enseignante de la classe préparatoire
Assistant: Ubeydullah Yavuz
Former des hommes religieux qui s’imprégneront du soufisme en Europe, respectant les droits de l’homme, intégrés en Europe et nés en Europe. Basé sur le respect de l’autre, sur l’amour humain et sur l’évitement de toutes sortes de violence, notre tâche consiste à contribuer à cet objectif en éduquant ce personnel religieux. En ce sens, nous visons à participer à la formation des imams qui exerceront dans les mosquées, les associations et les institutions religieuses en Europe.
En conséquence, nous nous efforçons également d’aider les autres communautés religieuses en France en termes d’aspects administratifs et pratiques dans le domaine de la religion. À cet égard, pour combler le besoin fondamental des musulmans, nous préparons les imams.
Servir pour faire vivre l’expérience de Naqchibendi au sein de la société, organiser des séminaires, conférences et études académiques figurent parmi les autres devoirs importants de l’Institut Buhara.